Le confinement
Selon Martin Hirsch, le confinement va cependant être amené à évoluer, pour devenir « plus subtil ». « On va probablement passer du confinement le plus uniforme possible à des choses qui seront plus différenciées, en fonction des publics, en fonction des territoires », a-t-il détaillé.
« Donc il y a probablement un certain nombre de personnes qui iront vers davantage de confinement » et d’autres, « aujourd’hui porteuses d’anticorps ou présentant certaines caractéristiques de zone d’habitat », qui « pourront avoir un degré de liberté supplémentaire ».
Une faible part de personnes immunisées
En tout état de cause, « il ne faut pas précipiter les choses », a insisté le responsable de l’AP-HP, en rappelant que le confinement avait eu un effet collatéral, qui est que «la proportion de la population immunisée, protégée, qui porte les anticorps, est aujourd’hui faible ».
« On l’a voulu, mais du coup on se retrouve dans une situation dans laquelle si on lâchait les vannes, c’est une population pas plus protégée qu’il y a un mois qui serait exposée au virus, et c’est ça qui rend les choses compliquées », a-t-il insisté.
Selon Martin Hirsch, l’épidémie de coronavirus se trouve ainsi à un niveau de « plateau » en France, et non sur un pic. « Un pic ça monte vite et ça descend vite. Là, ça monte vite et ça descendra (…) lentement », a-t-il souligné, estimant que la « tension » allait « durer longtemps ».
« Un plateau, en montagne, ça peut-être un plateau entre deux montagnes, et l’objectif c’est qu’il n’y ait pas la deuxième montagne qui arrive ou qui arrive trop vite », a-t-il conclu. La période de confinement est prévue à ce stade pour s’achever le 15 avril. Mais une extension au-delà de cette date semble probable.
Pandémie, le mot du président de l’UNRP
Nous sommes confinés depuis un peu plus d’une semaine et les restrictions viennent encore de se durcir car des irresponsables ne respectent pas les consignes .
Nos comportements habituels doivent changer si nous ne voulons pas arriver à une hécatombe de victimes . Il faut s’attendre maintenant à une période de confinement beaucoup plus longue .
Encore beaucoup de cafouillages dans les décisions prises par le Gouvernement, sous couvert des experts médicaux : les masques font toujours défaut pour les soignants , pour beaucoup de professionnels confrontés dont les policiers, les pompiers, les ambulanciers , les éboueurs, etc…
Quelle cacophonie !… pas de tests généralisés , ce n’est pas utile . On va peut -être en faire . La chloroquine !… remède miracle pour certains ; il faut attendre la fin des essais thérapeutiques pour d’autres , une fois que l’épidémie sera passée .
On parle de géolocalisation des personnes infectées mais beaucoup ne savent pas qu’elles le sont , en absence des tests .
Heureusement , l’espoir vient des soignants qui font un travail admirable ,au péril de leur vie .
Je tire mon chapeau à tous les professionnels qui sont confrontés à ce terrible fléau.
Après cette pandémie , il faudra tirer les conséquences de tous ces dysfonctionnements mais pour l’heure restons solidaires et gardons espoir en l’être humain pour se sortir de ce pétrin.
Une chance , le temps est au beau fixe et pour ceux qui habitent en maison , ils peuvent jardiner , bricoler .
Nous vous joignons la dernière attestation de sortie dérogatoire où vous devez y faire figurer l’heure de sortie ainsi qu’une fiche de comportement en cas de suspicion de la maladie .
Prenez soin de vous et des autres .
Avec toute ma cordiale sympathie .
Philippe MOUË