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Exodus.

Le mot « Exode » peut avoir plusieurs significations. En français, il désigne généralement l’émigration massive d’une population. Dans la Bible, il désigne la sortie des Hébreux d’Égypte sous la conduite de Moïse.

Dans le contexte de la Bible, l’Exode est un événement fondateur du judaïsme. Il raconte comment les Hébreux, qui étaient alors asservis en Égypte, ont été libérés par Dieu grâce à Moïse. L’Exode est considéré comme un acte de délivrance et de promesse. Il est aussi un symbole de l’identité juive.

L’Exode est raconté dans le deuxième livre de la Bible, qui porte le même nom. Le livre commence par raconter l’histoire de Joseph, un Hébreu qui est vendu comme esclave en Égypte. Joseph devient ensuite un homme puissant à la cour du Pharaon. Il utilise sa position pour aider ses frères, qui sont également asservis en Égypte.

Lorsque Joseph meurt, les Hébreux sont à nouveau opprimés par les Égyptiens. Ils sont forcés de travailler comme esclaves et sont maltraités. Moïse, un Hébreu qui a été élevé par la fille du Pharaon, est appelé par Dieu pour libérer son peuple.

Moïse conduit les Hébreux hors d’Égypte, à travers le désert du Sinaï. En cours de route, Dieu leur donne les Dix Commandements, qui sont les lois fondamentales du judaïsme. Les Hébreux finissent par arriver en Terre promise, Canaan, où ils s’installent.

L’Exode est un récit important dans la Bible et dans l’histoire du judaïsme. Il est souvent interprété comme un symbole de la délivrance du péché et de la promesse d’un monde meilleur.

En dehors du contexte biblique, le mot « Exode » peut désigner toute émigration massive d’une population. Par exemple, on parle de l’exode des Juifs d’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, ou de l’exode des réfugiés syriens en 2015.

Le mot « Exode » peut aussi désigner une sortie ou un départ. Par exemple, on parle de l’exode des Parisiens pendant les vacances d’été.

 

L’état abandonne une partie de son personnel.

L’ÉTAT ABANDONNE UNE PARTIE DE SON PERSONNEL

Par une circulaire du 25 juillet dernier, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques et le ministre des Comptes publics ont pris la décision d’exclure les retraités, pensionnés de l’État, du bénéfice des chèques vacances à compter du 1er octobre prochain, mettant en péril une action sociale interministérielle déjà mal en point.

Cette circulaire précise dans son paragraphe 2 :

  • Qu’elle a « pour objet de recentrer le bénéfice de la prestation Chèque-vacances sur les seuls agents de l’État en activité »
  • Que sont exclus du dispositif :
  1. Les fonctionnaires civils et les militaires retraités régis par le code des pensions civiles et militaires de retraite de l’État ;
  2. Les ouvriers de l’État retraités ;
  3. Les agents non titulaires retraités de l’État ;
  4. Les retraités de l’État qui bénéficient du versement par l’État (partiel ou total) d’une retraite au titre des pensions d’États étrangers garanties.

De fait, les retraités les plus modestes qui en bénéficiaient ne pourront plus souscrire un compte épargne permettant d’acquérir des chèques vacances avec une aide de l’État, l’employeur. L’État devrait faire une économie de 10 millions d’euros à nouveau sur le dos de ses retraités.

 

INACCEPTABLE ET SCANDALEUX !

Les retraités sont, une fois de plus, une variable d’ajustement budgétaire que le Pôle des retraités de la Fonction publique condamne. L’État ne manifeste aucune reconnaissance envers ses personnels retraités.

Le projet de loi de finances pour 2024 va saigner la plupart des ministères avec des conséquences sur les fonctionnaires actifs et retraités ; une baisse de 5 % des crédits à laquelle s’ajoute un gel supplémentaire de 1 %. De plus, les crédits alloués aux opérateurs de l’État ne seront pas épargnés.

La paupérisation des agents publics, actifs et retraités, se poursuit  :

  • Perte du pouvoir d’achat, traitements et pensions non revalorisés à hauteur de l’inflation.
  • Les droits à la protection sociale sont remis en cause par l’exclusion des retraités de la protection sociale complémentaire ou à des tarifs exorbitants.
  • Les coupes budgétaires réduisent drastiquement les droits à une action sociale ministérielle et interministérielle.

L’État employeur doit respecter ses retraités et montrer sa reconnaissance envers eux pour avoir assuré tout au long de leur carrière un bon fonctionnement de l’État malgré toutes les vicissitudes auxquelles ils ont dû faire face.

Le Pôle des retraités de la Fonction publique appelle tous les retraités à se mobiliser à la rentrée en accord avec les autres organisations de retraités.

 

Les organisations du Pôle des retraités de la Fonction publique :

  • La Fédération générale des retraités de la Fonction publique (FGR/FP)
  • L’Association nationale des retraités (ANR)
  • L’Union nationale des personnels et retraités de la Gendarmerie (UNPRG)
  • L’Union nationale des sous-officiers en retraite (UNSOR)
  • La Fédération nationale des officiers mariniers (FNOM)
  • L’Union nationale des retraités de la Police (UNRP)